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L'alimentation biologique peut-elle nourrir la planète?

7 mars 2007

Bibliographie

Adresses nous ayant permis de trouver toutes les informations qui nous ont aidé à faire ce blog :

-HALWEIL Brian. L’agriculture biologique peut-elle nous nourrir tous ?, mai 2006

  « http://www.delaplanete.org/L-agriculture-biologique-peut-elle.html?var_recherche=biologique. »

-Danone

  « www.danone.fr »

-Vrai

  « www.vrai.fr »

-L’alimentation biologique : Pourquoi ? Comment ?

  « http://www.bien-et-bio.com »

-CHABRILLAC Odile. Mangez bio ! Psychologies, septembre 2006, pp.186-190.

-Deux études mettent en valeur les avantages de l’alimentation biologique, juillet 2005

  « http://www.mdrgf.org/news/news080805_2.html »

-LEFRANCOIS Pierre et DE COTRET Léon René. Bio : nourrir la planète ?, septembre 2005                                                                                                                              « http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=bio_nourrir_do »

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7 mars 2007

Glossaire

Mots rencontrés

Significations

Agriculture Biologique

Agriculture soumise à un cahier des charges interdisant entre autres l’utilisation d’engrais ou de produits phytosanitaires de synthèse.

Agriculture Conventionnelle

Méthode de culture utilisant des engrais et des pesticides de synthèse.

Alimentation

Domaine de tout ce qui se rapporte à l’apport de nourriture permettant à un organisme vivant de fonctionner.

Alimentation Biologique

Alimentation composée de produits biologiques.

Biodiversité

Ensemble des espèces vivantes présentes sur la Terre (plantes, animaux, micro-organismes, etc…), les communautés formées par ces espèces et les habitats dans lesquels ils vivent.

Biologique

Produit d’origine agricole qui ne contient pas d’élément chimique de synthèse. On peut aussi l’appeler « produit naturel ».

Biomasse

Quantité totale de matière (masse) de toutes les espèces vivantes présentes dans un milieu naturel donné.

Engrais

Substance que l’on mêle au sol pour le fertiliser.

Environnement

Ensemble des conditions naturelles et culturelles qui peuvent agir sur les organismes vivants et les activités humaines.

Erosion

Modification d’un tissu consistant le plus souvent en un amoindrissement.

Irrigation

Arrosement artificiel et méthodique des terres.

Organique

Qui provient de tissus vivants.

Parcelle

Partie d’un terrain d’un seul tenant, générant de même culture ou de même utilisation, constituant une unité cadastrale.

Pesticides

Différents produits ou substances chimiques destinés à protéger les plantes cultivées contre les organismes nuisibles.

Pollinisation

Transport du pollen des étamines d’une fleur sur le pistil d’une autre fleur de la même espèce, permettant la fécondation.

Produit Biologique

Produit issu d’un mode de production n’utilisant aucun produit de synthèse (pesticides et engrais chimiques de synthèse).

Semence

Graine ou autre partie d’un végétal, apte à former une plante complète après semis ou enfouissement.

7 mars 2007

Conclusion

Les arguments nous permettant d’affirmer que l’alimentation biologique peut nourrir la planète sont :

-     que d’après l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture : « À l’échelle mondiale, compte tenu des connaissances et des technologies actuelles, les agriculteurs biologiques ne peuvent produire assez pour nourrir tous les habitants de la planète »

-     qu’une étude récente menée par des scientifiques de l’Institut de recherche pour l’agriculture biologique en Suisse a montré que les fermes biologiques avaient un rendement inférieur de seulement 20% aux fermes conventionnelles sur une période de 21 ans. En passant en revue plus de 200 études menées aux Etats-Unis et en Europe, Per Pinstrup Andersen (professeur à Cornell et gagnant du World Food Prize) et ses collègues sont arrivés à la conclusion que le rendement de l’agriculture biologique arrive environ à 80% du rendement de l’agriculture conventionnelle.

-     que d’après Brian Halweil, un bon nombre de dirigeants de l’industrie agricole, de scientifiques spécialisés dans l’environnement et dans l’agriculture et d’experts agricoles internationaux pensent qu’une transition à grande échelle vers l’agriculture biologique permettrait non seulement d’augmenter l’approvisionnement alimentaire mondial mais serait peut-être la solution pour éradiquer la famine.

-     que l’agriculture biologique engendre moins de dégâts pour l’environnement et permet de ne pas détruire la faune et la flore mais surtout qu’elle a des effets positifs sur la biodiversité et la vie sauvage.

-          que dans les pays les plus pauvres où se concentrent les problèmes de famine, la différence de rendement disparaît complètement.

Les arguments nous permettant d’affirmer que l’alimentation biologique ne peut pas nourrir la planète sont :

-     que d’après Norman Borlaug : " Nous n’allons pas nourrir 6 milliards d’êtres humains avec des engrais biologiques. Si nous essayons de le faire, nous abattrons la majorité de nos forêts et beaucoup de terres ne seront productives que sur une courte période ".

-     qu’une consommation de viande moins importante dans le monde permettrait de produire plus de nourriture pour ceux qui ont faim ?Certainement, mais est-ce qu’ils pourraient se payer cette nourriture ?

-     qu’il serait trop difficile de passer entièrement à l’agriculture biologique car il faudrait modifier trop de paramètres .Par  exemple : 40% de la production céréalière mondiale sert à nourrir le bétail, pas les humains .Il faudrait donc nourrir le bétail avec autre chose que des céréales et trouver un moyen de transport et l’argent pour transporter ces céréales à des gens souffrant de la famine .

Conclusion finale :

« L’agriculture biologique peut-elle nourrir la planète ? » n’est probablement pas la bonne question dans la mesure où nourrir la planète dépend plus de la politique et de l’économie que de n’importe quelle innovation technique. La vraie question est : «  Pouvons-nous nourrir la planète ?  ».

Contrairement aux critiques qui affirment qu’il s’agit d’un retour à l’agriculture de nos grands-parents ou que la majeure partie de l’agriculture africaine est déjà biologique, que cela ne peut pas fonctionner, l’agriculture biologique est une combinaison sophistiquée de sagesse ancienne et d’innovations écologiques modernes qui permettent d’aider à maîtriser les effets générateurs de rendement des cycles nutritifs, les insectes bénéfiques et la synergie des cultures. Elle dépend énormément de la technologie - et pas seulement de la technologie issue des usines chimiques.

L’agriculture biologique pourrait aider à faire pencher la balance en faveur des petits fermiers dans les pays frappés par la famine.

Une étude plus récente du Fonds international de développement agricole a trouvé qu’à cause de son besoin en main-d’œuvre plus élevé, « l’agriculture biologique pouvait se révéler particulièrement efficace pour redistribuer les ressources dans les régions où la main-d’œuvre est sous-employée. Cela peut aider à contribuer à la stabilité rurale. »

Une transition mondiale vers l’agriculture biologique pourrait prendre des décennies.

Même si une transition vers l’agriculture biologique peut augmenter la production dans les pays africains et asiatiques les plus affamés, selon ce modèle, presque un milliard d’individus souffrira encore de la faim dans la mesure où tous les excédents seront simplement exportés vers les régions qui auront les moyens de les payer.

7 mars 2007

Enquête auprès de VRAI

Nous avons envoyé un email, contenant plusieurs questions sur l’alimentation biologique, à deux entreprises, Danone et Vrai. Seul Vrai nous a répondu :

Madame, Monsieur,

Nous aimerions avoir l’avis d’une entreprise produisant des produits biologiques. Afin de nous aider dans notre projet, nous souhaiterions que vous répondiez à ces quelques questions :

-         Depuis quand produisez-vous des produits biologiques ? / Pourquoi avoir choisi de produire des produits biologiques ?

Depuis plus de 25 ans, nous nous sommes engagés dans l’agriculture biologique avec la conviction qu’il était nécessaire de repenser une production respectueuse de

la Nature

et de l’Homme. Durant toutes ces années, nous avons participé activement à la mise en place et au développement de l’Agriculture Biologique sur le territoire national.

En 1995, l’entreprise lance la première gamme de produits laitiers biologiques frais en hyper et supermarchés sous la marque VRAI. Sur cette période, l’entreprise confirme son implication dans les multiples démarches collectives professionnelles tant nationales que régionales. L’entreprise Triballat Noyal, du fait de sa participation active et pérenne au développement de l’AB, dispose d’une réelle légitimité.

-         Pensez-vous qu’un jour les prix des produits biologiques seront égaux aux prix des produits non-biologiques (= on les appelle les produits conventionnels, à l’inverse des produits biologiques) ?

Les produits issus de l’agriculture biologique sont souvent proposés à un prix légèrement supérieur aux autres produits. Malgré nos efforts pour réduire les écarts, nous ne pouvons baisser certains coûts.

Ce différentiel de prix peut s’expliquer par de faibles volumes commercialisés, la nécessité d’une main-d’oeuvre plus nombreuse, la qualité des matières premières utilisées et les surcoûts engendrés par la certification. Le mode de production biologique implique notamment une gestion particulière des rotations (succession des cultures) et de la fertilité biologique des sols, et suppose des aléas de production (variations annuelles), d’où un prix supérieur.

Cependant, le marché des produits biologique se développe en France comme à l’étranger et le nombre de conversions de producteurs à l’agriculture biologique ne cesse d’augmenter. Lorsque l’offre sera suffisante et génèrera des économies d’échelle à tous les niveaux (transport, transformation, conditionnement,…), il est possible que les prix diminuent.

Pensez-vous que l’alimentation biologique pourra nourrir un jour toute la planète ? Pourquoi ?

-         Je vous invite à consulter l’article sur le lien suivant : http://www.delaplanete.org/L-agriculture-biologique-peut-elle.html

Le sujet est assez difficile à traiter. Cet article, s’appuyant sur une étude pourra peut-être alimenter votre réflexion. 

Merci de votre aide, nous attendons vos réponses avec impatience

26 février 2007

Etudes 1

Une étude de l'université d'Oxford montre, elle, que l'agriculture bio a des effets positifs sur la biodiversité et la vie sauvage. Au Royaume-Uni, les cultures biologiques étudiées dans cette étude contenaient 85% de plus d'espèces de plantes que les cultures conventionnelles. Les champs bios accueillaient aussi 17% de plus d'araignées, 5% de plus d'oiseaux et 33% de plus de chauve-souris.

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5 février 2007

Avis d'un chercheur du Earth Institute à l'Université de Columbia

Un chercheur du Earth Institute de l’Université Columbia, aux États-Unis, affirme que l’Afrique pourrait tripler sa production alimentaire d’ici 2015 en adoptant les quatre mesures suivantes :

-utiliser des engrais minéraux et organiques

-pratiquer l’irrigation à petite échelle

-avoir accès à de meilleures semences

-et être guidée par une batterie d’experts répartis dans les villages.

5 février 2007

Avis de David Pimentel, chercheur, et de son équipe

David Pimentel (Université Cornell aux USA) et son équipe de chercheurs du Rodale Institute ont comparé des données recueillies depuis 1981 dans des parcelles expérimentales conduites en agriculture conventionnelle à d’autres conduites en agriculture biologique.
Les conclusions de cette étude réalisée à partir de 22 années d'observations sont très intéressantes:

- Les taux de matière organiques étaient plus élevés dans les sols cultivés de façon biologique.
- Ces hautes teneurs en matières organiques ont aidé les sols à garder leur humidité, ce qui a été bénéfique pendant les années de sécheresse.
- L'utilisation d'énergies fossiles dans les systèmes de production biologiques a été inférieure en moyenne de 30% à celle utilisée dans les systèmes conventionnels.
- Selon les cultures, les sols et les conditions météorologiques les rendements annuels de l'agriculture biologique peuvent égaler ceux de l'agriculture conventionnelle.
- L'agriculture biologique utilise en moyenne environ 15% de main d'oeuvre de plus que l'agriculture conventionnelle. Ces besoins en main d'oeuvre sont mieux répartis au long de l'année qu'en agriculture conventionnelle.
- Comme les produits biologiques sont souvent vendus plus chers que ceux issus de l'agriculture conventionnelle, le bilan économique de l’agriculture biologique et souvent égal voire même supérieur à celui de l'agriculture conventionnelle.
- Les rotations de cultures et la couverture des sols pratiquées de façon biologique réduisent l'érosion des sols les problèmes de nuisibles et la consommation de pesticides.
- Le recyclage des fumiers réduit la pollution et bénéficie aux cultures biologiques.
- L'abondante biomasse présente dans l’agriculture biologique favorise la biodiversité et aide ainsi au contrôle biologique des ravageurs et favorise la pollinisation par les insectes.
- Des techniques utilisées par l'agriculture biologique peuvent être employée en agriculture conventionnelle afin de la rendre plus durable et respectueuse de l'environnement.

29 janvier 2007

Divergences d'opinions

      De nombreuses études menées de par le monde montrent en réalité que les fermes biologiques peuvent produire autant, et dans certains cas beaucoup plus que les fermes conventionnelles. Quand il y a des différences de rendement, elles ont tendance à être plus importantes dans les pays industrialisés, où les agriculteurs utilisent de grandes quantités d’engrais chimiques et de pesticides dans leurs incessantes tentatives d’augmenter la production. Il est vrai que les agriculteurs qui se dirigent vers une production biologique ont souvent moins élevé les premières années, le temps que le sol et la biodiversité alentour récupère après des années d’assauts chimiques. Plusieurs saisons peuvent être également nécessaires pour qu’un agriculteur affine cette nouvelle approche.

Le vieil argument selon lequel le rendement de l’agriculture biologique représente 1/3 ou la moitié du rendement de l’agriculture traditionnelle est basé sur des hypothèses biaisées et un manque d’information. Par exemple, la statistique souvent citée selon laquelle une transition vers l’agriculture biologique aux Etats-Unis ne permettrait de produire qu’1/4 de la nourriture produite actuellement est basée sur une étude du Département américain de l’agriculture montrant que tout le fumier des Etats-Unis ne pourrait couvrir qu’1/4 des besoins en engrais du pays, même si l’agriculture biologique ne dépend pas que du fumier.

     Ces arguments sont contredits par des recherches poussées. Par exemple, une étude récente menée par des scientifiques de l’Institut de recherche pour l‘agriculture biologique en Suisse a montré que les fermes biologiques avaient un rendement inférieur de seulement 20% aux fermes conventionnelles sur une période de 21 ans. En passant en revue plus de 200 études menées aux Etats-Unis et en Europe, Per Pinstrup Andersen (professeur) et ses collègues sont arrivés à la conclusion que le rendement de l’agriculture biologique arrive environ à 80% du rendement de l’agriculture conventionnelle. Beaucoup d’études montrent une différence encore moins marquée. Analysant les informations de 154 saisons de croissance sur diverses cultures, arrosées par la pluie ou irriguées, Bill Liebhardt, scientifique agricole a découvert que la production conventionnelle, celle de blé biologique 97% et celle de soja biologique 94%. La production de tomate biologique quant à elle égalait la production conventionnelle.

Plus important encore, dans les pays les plus pauvres où se concentrent les problèmes de famine, la différence de rendement disparaît complètement. Les chercheurs de l’Université d’Essex Jules Pretty et Rachel Hine ont étudié plus de 200 projets agricoles dans les pays en voie de développement et ont découvert que pour l’ensemble de ces projets - ce qui inclut 9 millions de fermes sur près de 30 millions d’hectares - le rendement augmentait en moyenne de 93%. Une étude sur sept ans portant sur 1000 fermiers cultivant 3.200 hectares dans le district de Maikaal, dans le centre de l’Inde, établit que la production moyenne de coton, de blé et de piment était jusqu’à 20% plus élevée dans les fermes biologiques que dans les fermes conventionnelles de la région. Les agriculteurs et les scientifiques agricoles attribuent les rendements plus hauts dans cette région sèche aux cultures de couverture, au compost, au fumier et à d’autres pratiques qui augmentent la matière organique (qui aide à retenir l’eau) dans les sols. Une étude menée au Kenya a démontré que si la production de maïs biologique était moins élevée que la production conventionnelle dans les « zones à fort potentiel » (avec des précipitations au-dessus de la moyenne et une meilleure qualité de sol), dans les régions plus pauvres en ressources, en revanche, la production des agriculteurs biologiques dépassait systématiquement celle des agriculteurs conventionnels. (Dans les deux régions, les agriculteurs biologiques obtiennent des bénéfices nets, un revenu du capital et une rémunération du travail plus élevés).

29 janvier 2007

L'avis de John Emsley, chimiste

John Emsley, chimiste pense que : " La plus grande catastrophe à laquelle la race humaine pourrait faire face durant ce siècle (XXIème siècle) n’est pas le réchauffement planétaire mais une conversion planétaire à l’ agriculture biologique car environ 2 milliards de personnes en mourraient. "

22 janvier 2007

Etudes

L’agriculture biologique a des avantages :

-Les coûts externes de l’agriculture biologique (l’érosion, la pollution chimique de l’eau potable et la mort d’oiseaux et d’autres formes de vie sauvage) représentent seulement 1/3 de ceux de l’agriculture conventionnelle.

          >Moins de dégâts pour l’environnement.

-Les fermes biologiques abritent beaucoup plus d’espèces d’oiseaux, de plantes sauvages, d’insectes et d’autres espèces sauvages que les exploitations conventionnelles

          >La faune et la flore ne sont pas détruits.

22 janvier 2007

L'avis de Norman Borlaug, phytogénéticien

Au contraire de Brian Halweil, Norman Borlaug, phytogénéticien et prix nobel : " Nous n’allons pas nourrir 6 milliards d’êtres humains avec des engrais biologiques. Si nous essayons de le faire, nous abattrons la majorité de nos forêts et beaucoup de terres ne seront productives que sur une courte période ".

22 janvier 2007

L'avis de Brian Halweil, chercheur

D’après Brian Halweil, chercheur, la planète peut-être nourrie par l’alimentation biologique. D’après lui, un bon nombre de dirigeants de l’industrie agricole, de scientifiques spécialisés dans l’environnement et dans l’agriculture et d’experts agricoles internationaux pensent qu’une transition à grande échelle vers l’agriculture biologique permettrait non seulement d’augmenter l’approvisionnement alimentaire mondial mais serait peut-être la solution pour éradiquer la famine.

8 janvier 2007

L'alimentation biologique

Bonjour!!!!!!!!!

Nous sommes 3 élèves de 1ère et réalisons un TPE ( Travail Personnel Encadré ).

Le sujet de ce TPE est: L'alimentation biologique peut-elle nourrir la planète?

Nous aimerions avoir votre avis sur ce sujet.Merci d'avance!!!

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L'alimentation biologique peut-elle nourrir la planète?
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